Pierre de Grantrye (um 1531 – nach 1574)
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- Theatrum Category: Pierre de Grantrye
- no GND identifier: 2024-05-14
- Frühneuzeitliche Ärztebriefe des deutschsprachigen Raums (1500-1700), free
Sources
Ambassadeur, ambassadeur du roi de France Charles IX en Suisse près les Ligues des Grisons
| CP1=442$Daß sich Bodenstein zum Kenner des >Steins der Weisen< stilisierte, fügt sich seinem späteren Verhalten: Eine Schadenersatzklage von P. de Grantrye gegen Bodenstein (Basel, Staatsarchiv, Protokolle vom Dezember 1572 und Januar 1573) läßt keine Zweifel daran, daß sich Bodenstein mit dem »Lapis philosophorum « bzw. der »Tinctura physicorum« beschäftigte und um 1570 auf Gold und Silber laborierte.
Pierre de Grantrye an Heinrich Bullinger (ZB Zürich) https://www.kalliope-verbund.info/de/ead?ead.id=CH-002121-2-ZBC251411ea7e784d0691ae95166415cb60
Damien Fontvieille: Représenter indignement la Couronne de France au xvie siècle. La « reverye » de Pierre de Grantrye, ambassadeur aux Grisons, in: Le diplomate en représentation (pp.91-105); DOI: 10.4000/13s9g; https://books.openedition.org/pur/261434
- Outre ces hommes, entrent dans la maison de l’ambassadeur des personnages un peu plus troubles. Grantrye abrite un docteur napolitain, le docteur Flavio. Il doit rassurer le bailli Vogel, qui s’en est inquiété, qu’il était un pauvre homme, recommandé par nombre de serviteurs du roi(30). Pomponne de Bellièvre voit en revanche en lui un espion des Espagnols (31). Un rapport plus tardif affirme encore que l’ambassadeur entretenait auprès de lui un homme versé en alchimie, qui était peut-être le même (32). Grantrye, en effet, se pique d’alchimie, ce qui contribue d’ailleurs à ses dettes, l’alchimiste Adam von Bodenstein ayant fait des recherches à ses frais, et il est le dédicataire de plusieurs œuvres alchimiques, dont la traduction des Archidoxes de Paracelse par Gérard Dorn en 1570 (33).
- (3) Rott Édouard, Histoire de la représentation diplomatique de la France auprès des cantons suisses, leurs alliés et de leurs confédérés, vol. II : 1559-1610, Berne, Bentelli & co, 1900, p. 153-159 et p. 127-128.
- (30) BnF, Fr. 16018, fo 194. Grantrye à Vogel, Haldenstein, 19 février 1567.
- (31) Ibid., fo 5. Bellièvre à Grantrye, s. l. n. d.
- (32) Rott Édouard, op. cit., p. 133.
- (33) Kahn Didier, Alchimie et Paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (1567-1625), Genève, Droz, 2007, p. 197-198. Bodenstein est évoqué dans une lettre de Grantrye à Balthazar de Cressier le 27 février 1570 (BnF, Fr. 16023, fo 54-55, d’Haldenstein).
- Grantrye est né aux alentours de 1531, car il a 43 ans en 1574, d’après sa confession lorsqu’il est interrogé suite à la conjuration de La Mole et Coconas (Castelnau Michel de, Mémoires, Jean Le Laboureur [éd.], Bruxelles, chez Jean Léonard, 1731, t. III, p. 368). Sur les oncles à l’époque moderne, Trévisi Marion, Au cœur de la parenté : oncles et tantes dans la France des Lumières, Paris, PUPS, 2008.
Base Budé
- https://bude.univ-tours.fr/php/search.php?PLACE=SEARCH_PERSO&SPLACE=AFF_PERSO&PERSONNAGE_ID=4701/8060
- est en relation avec Gerhard Dorn, dans la dédicace qu'il fait de "De restitua utriusque medicinae vera praxi" (Lyon, 1578) au duc d'Alençon, Dorn écrit: "c'est surtout Pierre de Grantrye, maître ordinaire de la Cour de votre très illustre Grandeur, qui en raison de sa culture en ces bons arts, ne cessa de favoriser avec le plus grand soin mes entreprises...".
- écrit à Heinrich Bullinger, entre 1566 et 1567 deux lettres sont connues.
- est en relation avec Pietro Perna, Basel (Suisse), 1570 (dans les années 1570) c'est dans le milieu de l'imprimeur italien Pietro Perna que l'ambassadeur français est initié au paracelsisme.
- est dédicataire de Pietro Perna, Basel (Suisse), 1573 qui lui adresse la version latine la version latine dite "Chirurgia magna" de "Die grosse Wundarznei" de Paracelse, traduction due à Josquin Dalhem, qu'il édite à Bâle en 1573.